Renaud Marion

Air Drive

Originaire des Alpes françaises, le photographe Renaud Marion vit et travaille actuellement à Paris.

Il débute dans le monde de l’art en tant que graffeur. Le graffiti pouvant se révéler éphémère, il décide d’immortaliser ses œuvres peintes à la bombe en les photographiant.
Il élargit son champ d’action en photographiant également des paysages et des personnes. Il décide d’affiner ses compétences en intégrant une école de photo à Paris. Il puise son inspiration artistique dans son enfance. Il cherchera à sublimer l’ordinaire et il est séduit par l’esthétique de la banalité.
Ses images empruntent aux poètes du spleen le calme et la nostalgie propre aux romantiques.

Avec sa série « Air Drive », Il s’interroge sur la préparation des pro- chaines générations à leur futur. « Nos rêves d’aujourd’hui sont la réalité de demain ».
Les images de ses voitures volantes ont été publié dans différents magazines à travers le monde. Et il travaille régulièrement pour la publicité.

http://www.renaudmarion.com/

Jaguar type E, 2014, Saint Cloud

Avec la série Air Drive, c’est tout l’imaginaire collectif construit autour de l’automobile qui est évoqué par le Français Renaud Marion. Passionné de science-fiction, le photographe baigne dans l’univers dès son plus jeune âge, avec des films comme Star Wars, Blade Runner ou Retour vers le futur.

L’enfant imagine alors que les voitures volantes seront chose commune au XXIe siècle. Un dessin de ce type d’engin, signé du génial Mœbius et exposé en 2010 à la fondation Cartier, à Paris, sera le déclencheur. Renaud Marion décide de transformer des modèles culte caractéristiques d’un âge d’or de la voiture en véhicules flottant dans l’air, comme si le temps était suspendu. Sa série Air Drive explore la perspective du rétrofuturisme, une mise en scène du futur vu par le passé, rendue possible grâce à l’esthétique et au design des voitures vintage – Lincoln Continental, Jaguar Type E… –, mais aussi à l’architecture forte en arrière-plan qui reflète une atmosphère un peu étrange et d’un autre temps.

© Camille Cornaglia pour The Good life.

Lincoln Continental, 2014, Paris